1. |
Pièce A
02:24
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Pièce A
Pièce sur Pièce…
L’agilité de l’artisan
Le son d’un ancêtre
La nature et l’art nous abritent
Dans les bois, avec le bois
Pièce sur Pièce…
Le temps, c’est de la chanson
Au profit de la vie
Un chant folk comme une maison
Dépouillé et riche
Où s’assemblent les accords
Pour charpenter des chansons
Pièce sur Pièce…
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2. |
Pièce B
03:30
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Pièce B
Tu me donnes le goût de ma guitare
Tu me donnes envie de chanter
Avec toi c’est toujours l’été
Je veux sortir de mon hangar
Tu m’donnes envie de veiller tard
Tu me donnes envie de danser
Avec toi c’est toujours l’été
Viens t’en donc me rejoindre dehors
-REF-
Là ça y est, c’est pour de vrai
Depuis le temps qu’on attendait
On se lance la tête première
Nous deux c’est pas d’hier
Écrire des chansons
Comme on construit des maisons
Morceau par morceau
Do sol fa mi ré do
Tu m’en fais vivre des affaires
Toi mon ensemble à colorier
Avec toi je me sens léger
Et j’suis jamais bien loin derrière
Sous le même toit, à la même adresse
La musique à notre portée
On a toujours soif de jouer
Nos chansons faites pièce sur pièce
-REF-
Là ça y est, c’est pour de vrai
Depuis le temps qu’on attendait
On se lance la tête première
Nous deux c’est pas d’hier
Écrire des chansons
Comme on construit des maisons
Morceau par morceau
Do sol fa mi ré do
Tu me donnes le goût de ma guitare
Tu me donnes envie de veiller tard
Ensemble, c’est tout l’temps l’été (bis)
-REF-
Là ça y est, c’est pour de vrai
Depuis le temps qu’on attendait
On se lance la tête première
Nous deux c’est pas d’hier
Écrire des chansons
Comme on construit des maisons
Morceau par morceau
Do sol fa mi ré do
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3. |
L'hiver en espoir
02:49
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|||
L’hiver en espoir
Avec l’histoire de mes déroutes
Je me suis perdue dans mes malheurs
Toi, t’étais là au bout de la route
Un point d’aube dans la noirceur
Aime-moi comme tu m’attends
La tête en l’air, la vie chavire
Aime-moi comme tu me prends
Les mains en l’air, les grands soupirs
J’ai déposé ma tête sur ton cœur
J’ai déposé ma tête sur ton cœur
J’ai brûlé ta peau de mes lèvres
Déversé mon désir sur ton dos
Ton corps comme une langue inconnue
Au creux de mon ventre des mots nouveaux
J’ai déposé ma tête sur ton cœur
J’ai déposé ma tête sur ton cœur
Aime-moi comme tu m’attends
L’hiver en espoir, la bouche pleine de fruits
Aime-moi comme tu me prends
Y a toute ma vie à boire, y a du vin, y a la nuit
J’ai déposé ma tête sur ton cœur
J’ai déposé ma tête sur ton cœur
J’ai déposé ma tête sur ton cœur
Mon sac de nomade au pied du lit
Moi, je m’endors entre deux tempêtes
La neige, dehors, efface l’ennui
Au-delà des heures, la tête sur ton cœur
J’ai déposé ma tête sur ton cœur
J’ai déposé ma tête sur ton cœur
J’ai déposé ma tête sur ton cœur
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4. |
Les hirondelles
02:34
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Les hirondelles
Jure-moi que les hirondelles font le printemps
Je veux de la route et de l’espace
J’ai pas besoin de plus de temps
Me perdre sous un ciel immense
Sur la rivière dans le courant
J’ai pas besoin de belles paroles
Je veux de l’avenir à faire bouillir
Réveille, mes rêves s’envolent
Sur les ailes des années folles
Attendre demain?
Rompre le jour
Faire du pain
Avec la lune
J’ai pas besoin d’une grande maison
Je veux des voyages, de la passion
Voir les amis au coin de la rue
Nos folies de vieillesse à l’horizon
J’ai pas besoin de fleurs nouvelles
Je veux de la terre sous mes semelles
Boire une gorgée de bière pour le levant
Croire que les hirondelles font le printemps
Jure-moi que les hirondelles font le printemps
Jure-moi que les hirondelles font le printemps
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5. |
Le grand déraillement
03:10
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Le grand déraillement
La patience est d’argent
Car le temps y dort
On s’y perd, pire, on y mord
On se dépense, ça dépend
On s’endette, on se démène
On se défaite, on se déprend
Si l’erreur est humaine
On est humain sans bon sens’
-REF-
Y’est trop tard moins quart
Sur nos belles montres en or
Natures mortes plein le décor
On en demande encore, encore, encore et encore
En train de manquer le train
Pis la lumière au bout du chemin
Chooouuu, chooouuu, chooouuu, chooouuu
On garde les yeux ouverts
Mais le regard cerné
Encore combien d’hivers
Avant l’éternel été
Nos souffleuses dans le désert
Et notre avenir émietté
Nos pickups pleins de misère
Un grain de sable dans le latté
-REF-
Y’est trop tard moins quart
Sur nos belles montres en or
Natures mortes plein le décor
On en demande encore, encore, encore et encore
En train de manquer le train
Pis la lumière au bout du chemin
Chooouuu, chooouuu, chooouuu, chooouuu
On dort au gaz pis le gaz est cher
Moi, je pédale pis je désespère
J’me dis : faut partir de quek’ part
Pis moi, je veux ben faire ma petite part
À mon échelle pis à ma manière
Que demain soit mieux qu’hier
Y’en a qui s’en font
D’autres qui s’en foutent
Pendant qu’on s’enfonce
Nous autres, on s’en doute
Y vont refiler le gros bill
Aux déçus d’en dessous
Y’a pas de boss en Big Bill
On creuse nos propres trous
Hooouuu, hooouuu, hooouuu, hooouuu
-REF-
Y’est trop tard moins quart
Sur nos belles montres en or
Natures mortes plein le décor
On en demande encore, encore, encore et encore
En train de manquer le train
Pis la lumière au bout du chemin
Chooouuu, chooouuu, chooouuu, chooouuu
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6. |
Quitter l'Irlande
04:24
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Quitter l’Irlande
Mary et John se sont embarqués
Sur un bateau, fin février
Rien dans les mains, rien dans les poches
Le droit de rêver qui s’accroche
Un goût de vivre au fond du cœur
Une idée vague du bonheur
Un lit pour deux, une couverture
Et l’avenir en clair-obscur
Quitter l’Irlande
Et ses légendes
Quitter l’Irlande
La peur au ventre
La mer est grise et la pluie tombe
Enlace-moi, la côte s’estompe
Ô mon doux John, mon beau rêveur
Ô mon doux John, mon voyageur
On dit qu’une île nous attend
Belle au soleil et pleine de vents
On dit que sur le Saint-Laurent
Les archipels sont au printemps
Quitter l’Irlande
Et ses légendes
Quitter l’Irlande
La faim au ventre
Typhus, variole et choléra
La quarantaine avant la joie
Et nous voilà au bout d’une île
La liberté vient en avril
Les O’Donnel, les Kelly
Les Flynn, les Burns et les Murphy
Une croix celtique pour l’Amérique
Les chants, les gigues et la musique
Et la musique…
Mary et John se sont installés
En haut de la côte de Beaupré
Ils ont inventé leur bonheur
Un champ de trèfles dans le cœur
Quitter l’Irlande
Et ses légendes
Quitter l’Irlande
La terre est grande
Quitter l’Irlande
Et ses légendes
Quitter l’Irlande…l’espoir au ventre
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7. |
Les lys du passé
03:32
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Les lys du passé
Une boule dans le ventre
J’ai mal à mes ancêtres
Disparus par les fentes
Des présents écoulés
Ceux qui m’ont mise au monde
De par-delà le temps
Je pleure leur absence
Des feuilles parties au vent
-REF-
Raconte-moi encore
Le temps des pas perdus
Raconte-moi plus fort
La fin des j’aurais dû
Il y a eu des mensonges
Souvent pour ne pas blesser
Les promesses des contes
Parfois réalisées
Je tends l’oreille ouverte
Que l’amour se répète
Je relis les pages lâches
Pour muscler mon courage
-REF-
Raconte-moi encore
Le temps des pas perdus
Raconte-moi plus fort
La fin des j’aurais dû
Bercée par les siècles
Je me sens bien en vie
Ce soir comme une présence
Nos âmes se sourient
Je rebrousse mémoire
Pour pouvoir enlacer
Les parents de l’histoire
Les lys du passé
-REF-
Raconte-moi encore
Le temps des pas perdus
Raconte-moi plus fort
La fin des j’aurais dû
Raconte-moi encore…
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8. |
Fly in fly out
03:18
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|||
Fly in fly out
La première fois que t’es monté là
Y avait de l’ouvrage sur le barrage
Des baraques pleines de gars
Ma mère a dit :
C’est pas comme ça qu’on fait un village
Par en bas la shop fermait
C’était le nord ou le chômage
Rien à faire, pas de chèque de paie
Ta mère a dit :
Rien de bon pour un ménage
-REF-
Fly in fly out
Tu t’en reviens
Fly in fly out
Tu r’pars déjà demain (bis)
Sur les photos, t’es jamais là
Une carte de fête, c’pas un cadeau
Trois semaines d’enfance, c’est vite passé
Trois semaines sans toi
C’pas des vacances
J’ai appris à te dire je m’ennuie
Avant de te dire je t’aime
Je cours les fantômes tard dans la nuit
Je regarde la lune en espérant
Que tu la r’gardes aussi
-REF-
Fly in fly out
Tu t’en reviens
Fly in fly out
Tu r’pars déjà demain (bis)
J’aurais voulu pouvoir entendre
Les petits mots dans tes silences
Une peine d’enfant, une pierre à fendre
Mon cœur perdu dans tes absences
Fly in fly out
T’accroches ton sac d’outils
Fly in fly out
J’te veux dans mon lit
Fly in fly out
J’me fous de l’économie
Fly in fly out
On sera pauvres mais réunis
-REF-
Fly in fly out
Tu t’en reviens
Fly in fly out
Tu r’pars déjà demain (bis)
Fly in fly out
Chaque matin
Fly in fly out
Je prie pour qu’ce soit la fin
|
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9. |
Dedans mon coeur
02:42
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|||
Dedans mon cœur
Derrière chez nous, y a un étang
Dedans mon coeur, y a un amant
Trois beaux canards s’en vont baignant
Y'a pas d'amour sans peine
-REF-
Dedans mon cœur, y a un amant
Je ne sais s'il m'aime
Le fils du roi s’en va chassant
Dedans mon coeur, y a un amant
Avec son beau fusil d'argent
Y'a pas d'amour sans peine
-REF-
Visa le noir, tua le blanc
Dedans mon coeur, y a un amant
Par-dessous l'aile, il perd son sang
Y'a pas d'amour sans peine
-REF-
Et par le bec : l'or et l'argent
Dedans mon coeur, y a un amant
Toutes ses belles plumes s'envolent au vent
Y'a pas d'amour sans peine
-REF-
Trois dames s'en vont les ramassant
Dedans mon coeur, y a un amant
Ce sera pour faire un grand lit blanc
Y'a pas d'amour sans peine
-REF-
Ce sera pour faire un grand lit blanc
Dedans mon coeur, y a un amant
Le fils du roi couchera dedans
Y'a pas d'amour sans peine
-REF-
Dedans mon cœur, y a un amant
Je sais qu’il m’aime
|
||||
10. |
La Domlime
03:54
|
|||
La Domlime
Comme son grand-père Dexter avant lui
Un avenir à coups de pic pis de pelle
À genoux dans’ bouette toute la nuit
À la Domline, au bas de l’échelle
Ensacher d’la chaux qui brûle la peau
Se faire une vie, pas de chialage
Percer des trous dans la grosse roche
Attendre sa paie, un peu de repos
« Envoyez, ça presse, réparez le convoyeur
Les trucks attendent su’a balance »
Qu’on soit helpeur ou ben foreur
À la Domline, y a pas de vacances
-REF-
Sa job y’a déteste par coeur
De l’huile de bras pis du courage
Et l’espoir au creux des heures
Voir sa belle au bout de l’ouvrage
Un soir, on y a donné les clés du 6 roues
Plus besoin de se les geler au fond du trou
Rêvasser pendant qu’on charge le truck
Chauffer le 50 tonnes, son jour de luck
Au volant du camion il rêvait,
Sous les aurores, à celle qu’il aime
Elle l’attendait dans le matin blême
Un baiser volé dans le cadre de porte
-REF-
Sa job y’a déteste par coeur
De l’huile de bras pis du courage
Et l’espoir au creux des heures
Voir sa belle au bout de l’ouvrage
Le vendredi soir, il hissait les voiles
Du country pour oublier la mine
Creuser un tunnel dans les étoiles
Comme les enfants, arriver en Chine
Descendre au village, faire la commande
Enfin l’orchestre et la brasserie
Pas oublier les fleurs pour sa chérie
Des p’tits bonheurs, des grosses semaines
-REF-
Sa job y’a déteste par coeur
De l’huile de bras pis du courage
Et l’espoir au creux des heures
Voir sa belle au bout de l’ouvrage
(bis)
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11. |
Champ de tir
03:08
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|||
Champ de tir
J’avais soif
Je les ai fait pleurer
J’avais tort
Je les ai fait couler
J’étais petite
Je leur ai scié les jambes
J’étais perdue
Je les ai fait marcher
Et soudain je t’ai aperçu
Je l’ai su, j’ai tout de suite voulu
Être plus grande, grandir d’un cran
Pour être dans le champ de tir
De tes souvenirs, de tes sourires
J’avais honte
Je les ai salis
J’avais peur
Je les ai hantés
J’étais lâche
Je me suis battue
J’étais sourde
Alors j’ai hurlé à mort
Et soudain je t’ai aperçu
Je l’ai su, j’ai tout de suite voulu
Être plus grande, grandir d’un cran
Pour être dans le champ de tir
De tes souvenirs, de tes sourires
Et soudain je t’ai aperçu
Je l’ai su, j’ai tout de suite voulu
Être plus grande, grandir d’un cran
Pour être dans le champ de tir
De tes souvenirs, de tes sourires
Dans le champ de tir
|
||||
12. |
Étonne-toi pas
03:25
|
|||
Étonne-toi pas
Pendant longtemps, j’me suis brûlée à courir les lucioles
Du matin au soir, mon reflet éteint dans le miroir
J’me suis fait de belles promesses
Des histoires de p’tite princesse
Depuis que j’suis dans ton lit, j’préfère les braises du quotidien
Aux grands frissons des planchers de danse et des folles nuits blanches
J’me laisse aimer, tu te mets à rire
J’te ferme les yeux, tu me laisses vieillir
-REF-
Étonne-toi pas mon pauvre amour
Si mon passé est accroché
Sur la corde dans ta cour
Inquiète-toi mon pauvre chéri
J’ai tout lavé, j’ai tout blanchi
Comment j’aurais pu prévoir que j’allais te rencontrer
Que je passerais mes jours avec toi, c’est arrivé, j’en reviens juste pas
Parfois j’me demande comment j’ai pu douter
Que j’allais autant t’aimer
Maintenant, auprès de ton feu, j’ai plus besoin d’effets spéciaux
Dans tes silences, j’entends « Je t’aime », j’t’habituée, j’ai pus de problème
À comprendre tes mots de sourd-muet
Ces fameux signes que je saisissais jamais
-REF-
Étonne-toi pas mon pauvre amour
Si mon passé est accroché
Sur la corde dans ta cour
Inquiète-toi mon pauvre chéri
J’ai tout lavé, j’ai tout blanchi
Tu m’ouvres les bras, j’tombe en amour
Tu me fais chanter, j’ai envie de toi
T’as eu raison la première fois
Un briquet, ça brûle les doigts
-REF-
Étonne-toi pas mon pauvre amour
Si mon passé est accroché
Sur la corde dans ta cour
Inquiète-toi mon pauvre chéri
J’ai tout lavé, j’ai tout blanchi
|
||||
13. |
Ma vie en rivière
03:52
|
|||
Ma vie en rivière
Je roule avec toi sur la 112
On passe tout près de la mine
Je sais que ma mère nous attend, les bras ouverts
Avec mon père et son verre de gin
On descend le chemin de terre
Et en bas de la prairie
Y a une maison de rêveries
Je m’y revois comme si c’était hier
-REF-
Ma vie en rivière
Une jeunesse d’amour et d’envie
Une vieillesse sur la rive
À l’abri du deuil et de l’oubli
L’hiver en patins, l’été au bout du quai
Je vis au rythme de la rivière
Au bord du feu les heures dérivent sans fin
Et se déposent sur un refrain
-REF-
Ma vie en rivière
Une jeunesse d’amour et d’envie
Une vieillesse sur la rive
À l’abri du deuil et de l’oubli
Dans la poussière des souvenirs
Se dessine l’histoire de mes parents
Déjouer le sort des saisons mortes
S’aimer si jeunes et si longtemps
-REF-
Ma vie en rivière
Une jeunesse d’amour et d’envie
Une vieillesse sur la rive
À l’abri du deuil et de l’oubli
(bis)
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||||
14. |
Germaine
03:11
|
|||
Germaine
-REF-
Germaine, Germaine
Toujours ´a gère, toujours ´a mène
Germaine, Germaine
Mais c’est comme ça que moi je l’aime
Sans elle, je pourrais pas, je serais perdu
Toujours partout, sans dessous dessus
Germaine, chaque jour, me fait des listes
De nos finances, c’est la ministre
Germaine pousse le carrosse à l’épicerie
C’est mon amour, faque j’la suis
Comme elle me surveille la bedaine
Elle me fait acheter du « sans gluten »
-REF-
Germaine, Germaine
Toujours ´a gère, toujours ´a mène
Germaine, Germaine
Mais c’est comme ça que moi je l’aime
Le matin quand je prépare le café
Germaine fait dire qu’on va boire du thé
Germaine est pas trop forte sur les concessions
Même si je dis oui, ça va finir par non
-REF-
Germaine, Germaine
Toujours ´a gère, toujours ´a mène
Germaine, Germaine
Mais c’est comme ça que moi je l’aime
Germaine est une mère poule pour ses petits
Et elle roucoule pour son mari
Germaine, c’est même sa job dans la vie
Elle est patronne de la compagnie
« À la table de Germaine, je veux aller manger
Dans le lit de Germaine, je veux aller coucher »
-REF-
Germaine, Germaine
Toujours ´a gère, toujours ´a mène
Germaine, Germaine
Mais c’est comme ça que moi je l’aime
Germaine, Germaine
P’t-être ben qu’a mène, p’t-être ben qu’a gère
Germaine, Germaine
Mais moi j’décide d’la laisser faire
|
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15. |
À la maison
04:42
|
|||
À la maison
Cette année-là, on s’est embrassés dans la foule
Lorsque nos cœurs et nos casseroles criaient dans les rues
Il n’y avait que nous et nos idéaux
Mais finalement la politique nous a déçus
Et le printemps est passé en coup de vent
On s’est collés autant qu’on a pu
Mais un matin, tu n’y étais plus
L’amour, encore une fois, t’avait déçu
-REF-
Je t’aurais suivi n’importe où
Avec toi, je suis à la maison
N’importe où, même où le vent est fou
Avec toi, je suis à la maison
On s’est croisés sous les lampes chinoises
Par hasard, dans le Parc des Vieux Amants
Ah ! C’était beau et grand comme dans un film
Mais le film était fini depuis longtemps
Et puis, on s’est embrassés sur les joues
Tu m’as serrée au creux de tes bras
On a conclu que les grandes histoires
Parfois finissent au bout de soi
-REF-
Je t’aurais suivi n’importe où
Avec toi, je suis à la maison
N’importe où, même où le vent est fou
Avec toi, je suis à la maison
On s’est revus dans les rues du centre-ville
Au même endroit, où tout a commencé
Là où on avait gueulé notre désespoir
Je t’ai vu quand tu t’es retourné
Tu avais un p’tit garçon sur les épaules
Vos deux cœurs comme un jour de mai
La vie fait souvent bien les choses
Il suffit de les imaginer
-REF-
Je t’aurais suivi n’importe où
Avec toi, je suis à la maison
N’importe où, même où le vent est fou
Avec toi, je suis à la maison
|
||||
16. |
Courir au cimetière
04:09
|
|||
Courir au cimetière
Ce matin, encore, j’ai couru sur vos tombes
J’me suis élancée sur l’allée des grands chênes
Mes pas au-dessus de vos vies à l’ombre
Connaissent la tendance, la cadence
Pleine « de la présence de votre absence »
Le souffle court et l’esprit en transe
J’ai couru à vos amours, à vos remords
J’ai couru à vos envies, à votre mémoire
-REF-
Courir au cimetière
À contrejour
Contre la montre
Courir au cimetière
À contretemps
Contre la mort, contre la mort, contre la mort…
J’ai croisé l’fossoyeur sur son tracteur
Y m’a envoyé la main avec un sourire
Moi j’ai continué à courir sans penser
Et j’ai plongé au fond des heures
-REF-
Courir au cimetière
À contrejour
Contre la montre
Courir au cimetière
À contretemps
Contre la mort, contre la mort, contre la mort…
En courant, je trace au crayon à mine
De nouveaux sentiers, de nouvelles routes
J’efface mes faux pas, mes instants de doutes
Je trompe la mort avec la vie
Si chaque jour je retourne courir au cimetière
C’est pour voir les gens que j’aime et les saluer à ma manière
Sur cette terre où nous venons pour rêver
J’honore mon rituel, je vis le grand mystère
-REF-
Courir au cimetière
À contrejour
Contre la montre
Courir au cimetière
À contretemps
Contre la mort, contre la mort, contre la mort…
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17. |
Le sentier des souvenirs
04:42
|
|||
Le sentier des souvenirs
On s'est croisés si souvent
Sur le sentier des souvenirs
T'étais beau avec ton sourire
Sur le visage de tes 20 ans
Quelques heures pour te dire
Tout ce que j’étais en même temps
J’ai trop parlé, trop bafouillé
Mais je te jure, j’ai rien inventé
Sur le sentier des souvenirs
Je me perds en moi
Sur le sentier des souvenirs
Je marche toujours vers toi
Toi, t'étais belle avec tes yeux
Tes histoires à dormir dehors
Avant le silence des départs
Je t’ai crue au premier regard
Je t’aurais gardée contre moi
Auprès du feu, sous mon toit
Mais on n’a pas su faire mieux
Qu’une nuit blanche en guise d’adieu
Sur le sentier des souvenirs
Je me perds en moi
Sur le sentier des souvenirs
Je marche toujours vers toi
Je t’ai cherché partout pour toujours
J’ai jamais voulu lâcher ta main
Le dernier verre à la barre du jour
Tu m’as fait chanter chaque matin
Réunis plus loin que l’horizon
On a fait plusieurs détours
Pour revenir à notre chanson
Pour revenir à notre chanson
Sur le sentier des souvenirs
Je me perds en moi
Sur le sentier des souvenirs
Je marche toujours vers toi
On s'est croisés si souvent
Sur le sentier des souvenirs
T'es beau avec ton sourire
Dans la barbe de nos vieux jours
T'es encore belle avec tes yeux
Dans le vertige de ta présence
Le silence d'une dernière danse
L’amour en guise d’adieu
Sur le sentier des souvenirs
Je me perds en moi
Sur le sentier des souvenirs
Je marche toujours vers toi
Sur le sentier des souvenirs
Sur le sentier des souvenirs
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||||
18. |
||||
Des pays à distance (Et nous…)
Il existe
Des pays où un homme
Aux mots libres
Finit en prison
Des pays où un chef
Peut sur un coup de tête
Trancher celle des autres
Il existe
Des pays où les chiens
N’ont pas de maître
Mais les femmes oui
Des pays où l’école
N’est pas une obligation
Mais la prière oui
Et nous
Depuis combien d’enfants
On croit en demain
Et nous
De quelle distance
On peut tendre une main
Et nous…
Il existe
Des pays où l’on damne
Les hommes qui s’aiment
Deux par deux
Des pays où l’on dresse
Les fillettes en mères
Dociles à pleurer
Et nous
Depuis combien d’enfants
On croit en demain
Et nous
De quelle distance
On peut tendre une main
Et nous…
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Pièce sur Pièce Sherbrooke, Québec
Stéphanie Blanchette et Olivier Brousseau œuvrent dans le milieu musical depuis plus de 20 ans et chantent ensemble depuis une quinzaine d’années. Pièce sur Pièce a sorti 3 mini-albums, regroupés sur le disque « Les hirondelles font le printemps » (2022), et leur tout dernier disque "L'aube dans le rétroviseur" est sorti en avril 2024. Ils ont aussi produit 4 vidéoclips ... more
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